“HONTE”
Centre d’art HLM, Marseille.


Synopsis :
Nous sommes, en novembre, à Marseille. SAEIO et TOMEK deux peintres sauvages,
deux entités d'un même collectif sont capturés dans un lieu d'art contemporain
institutionnalisé nommé HLM .
Ironie du sort ces trois lettres qui sonnent comme un blaze, le nom d'un tagueur
à défier, signifie Hors Les Murs. La situation est paradoxale : nos deux
protagonistes sont pris entre l'absence du mur, leur support privilégié, et
l'impossibilité d'agir dans l'espace public de la rue, leur espace de prédilection.
Pour éviter un chaos, dans ce hinc et nunc, l'unique option pour atteindre leur
liberté est latentative de recréer l'esprit peinture sauvage .
Un protocole est alors mise en place consistant à désigner un ensemble de
contraintes, qu'engendre leur processus de création, telles que le temps, le climat,
l'espace … et se les imposer librement sous forme d'actions à la fois picturale
et chorégraphique.
HLM devenant ainsi le théâtre de ces situations, elles se jouent face au public,
à la caméra et sur internet.
Ici nos deux protagonistes sont des contrebandiers et le graffiti une mise en scène.

Laura Morsch-Kihn

« Nous avons décidé d'utiliser cet espace d'exposition pour cristalliser les
moments d'impasse et d'échec de notre pratique picturale liée à la nature
contradictoire et contraignante de notre support - vivant - qui est la ville.
Si belles et inhérentes à notre pratique ces erreurs, désormais contrôlées,
déterminent une étape constitutive et incontournable de notre démarche.
Le contexte prenant le pas sur la plastique nous déclareront à la Honte une
finalité esthétique ».

SAEIO & TOMEK












« Nous avons décidé d'utiliser cet espace d'exposition pour cristalliser les
moments d'impasse et d'échec de notre pratique picturale liée à la nature
contradictoire et contraignante de notre support - vivant - qui est la ville.
Si belles et inhérentes à notre pratique ces erreurs, désormais contrôlées,
déterminent une étape constitutive et incontournable de notre démarche.
Le contexte prenant le pas sur la plastique nous déclareront à la Honte une
finalité esthétique ».

SAEIO & TOMEK